Un laboratoire agro-alimentaire partagé pour le Clunisois. Phase 2 : fonctionnement

Prise de conscience des opérateurs et de la collectivité de l'impasse dans laquelle nous allions : d'une part, volonté de développer les circuits alimentaires et d'autres part, disparition des ateliers de transformation due aux exigences sanitaires croissantes. L'idée d'inventer un concept de "laboratoire agro-alimentaire" multi-usages pour nos territoires ruraux a germé...
Créer une "grande cuisine" pour répondre aux besoins de notre milieu rural où les structures agricoles et alimentaires sont petites et les ateliers « de transformation » ou « cuisines centrales» existants peu nombreux. Notre ambition est de construire un lieu de travail commun à des agriculteurs, des artisans des métiers de bouche, des collectivités qui fabriquent des repas pour les enfants. Enfin, nous lutterons contre le gaspillage alimentaire en transformant les fruits et légumes actuellement jetés par les grandes surfaces, car défraichis. Ce projet est conduit en étroite concertation avec la communauté de communes du clunisois, qui porte les investissements immobiliers.
 

Créer une "grande cuisine" pour répondre aux besoins de notre milieu rural où les structures agricoles et alimentaires sont petites et les ateliers « de transformation » ou « cuisines centrales» existants peu nombreux. Notre ambition est de construire un lieu de travail commun à des agriculteurs, des artisans des métiers de bouche, des collectivités qui fabriquent des repas pour les enfants. Enfin, nous lutterons contre le gaspillage alimentaire en transformant les fruits et légumes actuellement jetés par les grandes surfaces, car défraichis. Ce projet est conduit en étroite concertation avec la communauté de communes du clunisois, qui porte les investissements immobiliers.

Nous voulons démontrer que notre concept est adapté aux territoires ruraux, qui comme nous, n'ont pas de gros besoin en transformation alimentaire sur chaque type d'acteur. La démonstration veut porter aussi sur le caractère territorial de ce type de projet, qui sort de la logique de "filière", et de la logique purement agricole. Ensemble, sur un même territoire, ces acteurs (agriculteurs, restaurateurs, bouchers, collectivités, acteurs de l'aide alimentaire) ont intérêt à partager un outil commun, cela coute moins cher en investissement (en évitant de multiplier les laboratoires individuels), et le modèle économique permet d'atteindre la rentabilité (grâce au cumul de plusieurs types de prestations et aussi à un partage des charges et des coûts d'exploitation)