PREVQUAT-PLAN - Prévention et gestion du risque "ammonium quartenaire" en production légumière en Normandie

Le projet vise à apporter une réponse à un risque de détection de résidus dans les légumes d'un groupe de molécules issu de l'industrie chimique : les ammoniums quaternaires. L'autorité européenne de sécurité alimentaire signalait des détections à la limite des teneurs maximales règlementées. Des effets sur la santé humaine sont suspectés et les causes de pollutions potentielles sont encore mal cernées. Le projet vise à s'adapter aux évolutions règlementaires, identifier les sources de contamination, accentuer les interactions entre producteurs et laboratoires d'analyses pour un suivi performant, sensibiliser des acteurs de la filière et mettre en place des pratiques sûres et maîtrisées.

Identification des sources de contamination, mise en place d'un dispositif d'analyses auprès des producteurs de légumes par un laboratoire pour évaluer les contaminations et en déterminer les sources, élaboration d'un plan de bonnes pratiques, sensibilisation des acteurs de la filière

Elaboration d’une méthodologie pour apprécier le risque de détection d'ammonium quaternaire dans les produits de la filière légumière : définir les sources de contamination possibles, définir les méthodologies d'analyses utiles et leur disponibilité régionale, définir les dispositifs d'échantillonnages et/ou expérimentaux utiles. Mise en place d’un dispositif d’identification des risques pour la mise en œuvre de bonnes pratiques de gestion: validation (confirmation ou infirmation) de la présence et du risque ammonium quaternaire. Identification de pistes techniques validées de contamination pour les légumes. Elaboration d’un plan de bonnes pratiques. Mise à disposition à titre informatif et pédagogique d'outils permettant de mieux connaître les ammoniums quaternaires, leur situation réglementaire au niveau européen et les principales sources de contamination possibles. Travail de sensibilisation des producteurs mais aussi des acteurs de l’amont ou de l’aval (agrofourniture, chaînes de traitement des aliments…) si des sources de contamination possibles y sont identifiées.