La Région Centre Val de Loire compte un nombre croissant d'éleveurs caprins qui font le choix de faire pâturer leur troupeau. Cette orientation est à conforter car elle répond à plusieurs objectifs de la filière et du monde de l’élevage :
Ce système d'élevage a été choisi pour :
- respecter le cahier des charges des AOP, et donc pérenniser ces démarches ;
- répondre à l'attente du consommateur, vis-à-vis de la traçabilité de l'alimentation et du bien-être animal ;
- gagner en autonomie alimentaire ou réduire le coût alimentaire.
Au-delà de la maîtrise de la technique, la plupart des éleveurs ont relevé la question de la gestion du parasitisme comme le frein ou la limite à la réussite du pâturage. Certains éleveurs ont vu, dès la deuxième année de pâturage, apparaître des phénomènes de résistance des strongles qui rendaient certains traitements anthelminthiques inefficaces.
Mais désormais, plus aucun produit anthelminthique allopathique n'est applicable sans devoir écarter le lait après traitement : les pertes économiques sont importantes et certains éleveurs se posent la question d'arrêter le pâturage.
Pour beaucoup d'éleveurs caprins la gestion du parasitisme est un frein à la réussite du pâturage. La problématique est de trouver des moyens d'identifier à moindre coût les animaux infestés pour cibler les traitements et de mettre au point et tester des méthodes alternatives pour gérer le parasitisme.
Tester et adapter Parasit'sim
Mettre en place un réseau d'alerte sur les infestations
Rechercher des indicateurs d'infestations
Automatiser la coprologie
Tester des produits anthelminthiques naturels, de nouvelles méthodes de traitement ciblé
Les résultats attendus sont :
1/ la mise en place d’un réseau régional d’alerte sur les infestations durant la campagne de pâturage : annonce dans les journaux, news letters specifiques, évolution de l'infestation dans un réseau d'une dizaine d'élevages de la région;
2/ la mise au point d’un outil de prévision d’infestation utilisable en ferme : cela permettra à l'éleveur de prévoir les périodes de risque d'infestation dans son troupeau en fonction de sa technique de pâturage, de gestion du parasitisme, et du climat : il pourra alors surveiller par copro avant cette période pour réagir efficacement.
3/ la mise au point de nouveaux outils de diagnostic de l'infestation de chaque animal, utilisables directement en ferme ou via analyse en laboratoire à partir des échantillons de lait ou de fécès : trouver un indicateur dans le lait, un marqueur de l'infestation d'une chèvre ; mettre au point une grille d'observation qui permette de caractériser un animal excréteur ; automatiser la préparation et l'analyse coprologique pour la rendre plus rapide;
4/ la mise au point d'une gestion du parasitisme par des méthodes alternatives, basées sur l'utilisation de plantes aux propriétés anthelminthiques, ou le traitement ciblé et précoce des animaux infestés : proposer des plantes et des modalités de distributions aux animaux de ces plantes permettant de réduire les infestations ;
Au final : moins d'utilisation d'antthelminthiques de synthèse, moins d'effets sur la micro-faune du sol, plus de possibilités de pâturage techniquement et économiquement efficace.
Noms des partenaires | Pays concernés | Programme de développement rural | Type de partenaire |
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