La région Rhône-Alpes est fortement urbanisée avec 49 % de son territoire situé en zone à dominante urbaine. La production maraîchère régionale se concentre autour des grands pôles urbains que sont Lyon, Grenoble, St Etienne, Valence et Chambéry. Dans ce contexte la production légumière doit souvent s’intégrer à un paysage urbain.
D’après une étude du CTIFL en 2007, la production périurbaine se heurte à de nombreuses contraintes : déficits et excès d'eau saisonniers, pression foncière, morcellement des parcelles, difficultés d'accès aux intrants. Ces contraintes rendent l'activité des producteurs maraîchers particulièrement délicate à exercer. Pour pérenniser leur activité, les producteurs doivent chercher à compenser ces différentes contraintes par des gains de productivité et des techniques efficientes.
Dans ce contexte, la problématique de la bactériose sur la salade entraîne une perte économique importante dans les nombreuses exploitations qui sont régulièrement touchées. Elle met en péril l’économie de la filière, par la fragilisation des exploitations existantes, et ajoute des freins à l’installation de nouveaux producteurs.
Ce projet collectif a pour ambition de renforcer la durabilité de la filière maraichère. En répondant de manière innovante à la problématique, les travaux vont permettre de défendre et de renforcer la compétitivité des entreprises agricoles de la filière régionale, et ainsi permettre de préserver et de développer la vitalité économique des territoires périurbains.
Le projet a pour objectif de rechercher et de vérifier l’identité du bioagresseur de la laitue supposé être Xanthomonas campestris pv vitians et de mettre à disposition des producteurs un moyen de lutte adapté contre ce bioagresseur.
Après avoir cartographié la présence de la bactérie, son génome sera décrypté et des marqueurs spécifiques à Xanthomonas campestris pv vitians seront identifiés. Une lutte biologique sera testée en utilisant des stimulateurs de défenses des plantes et des microorganismes compétitifs. La combinaison de ces méthodes de lutte devrait assurer une protection optimale des cultures de laitue contre ce bioagresseur.
Connaissance du bioagresseur : un échantillon d’exploitants sera suivi. En cas de maladie :
- prélèvement pour analyse et identification de pathogène;
- analyse des facteurs déclenchant la maladie.
Détermination des souches après prélèvements :
- analyses génétiques moléculaires;
- détermination de marqueurs génétiques spécifiques à cette/ ces bactérie(s) pathogène(s).
L’élaboration d’amorces moléculaires spécifiques permettra plus facilement d’identifier le ou les pathogène(s).
Lutte : des essais de reproduction de symptômes de bactériose seront mis au point en conditions contrôlées et des tests de tolérances variétales et de lutte biologique seront réalisés.
Noms des partenaires | Pays concernés | Programme de développement rural | Type de partenaire |
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Alexandre BURLET SERAIL - 123, Chemin du Finday - 69126 BRINDAS burlet.serail@orange.fr 04 78 87 97 59 |
Rhône-Alpes | Autre | |
Université Claude Bernard LYON 1 - UMR-CNRS 5557 - Ecologie Microbienne - Equipe "Diversité et adaptation des bactéries phytopathogènes" 16, rue Raphaël Dubois - Bâtiment Gregor Mendel - 69622 VILLEURBANNE Cédex franck.bertolla@univ-lyon.fr 04 72 43 27 58 |
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