Le mardi 22 mars en visioconférence, les rencontres du Réseau rural ont eu lieu sur le thème de la Lutte contre les différentes formes de précarité alimentaire en Île-de-France.
Le programme de la matinée :
> Lutte contre la précarité alimentaire en IDF, contexte et politiques publiques – Sophie LOCHET (Agence des solidarités actives)
> Proposition de boîte à action – Thomas LEFEBVRE (Réseau rural)
Témoignages :
> Flavien Guittard : Appro 77, la Croix Rouge Insertion à Savigny (77)
> Valérie de Margerie, Le Chaînon Manquant à Paris et petite couronne
L'atelier a été co-organisé avec l’Agence Nationale des Solidarités Actives (ANSA) qui intervient très régulièrement en Île-de-France.
L’objectif de l’atelier été de :
Des actions à déployer, notamment à l’échelle des territoires, ont été présentées, illustrés par la suite par les témoignages de Appro 77 (Croix Rouge insertion) – Savigny-le-temple (77) et du Chaînon Manquant. Les liens entre les thématiques d’aides alimentaires, de logistiques des systèmes alimentaires territorialisés ont été mis en exergue.
En île-de-France, la précarité alimentaire touche de nombreuses personnes dans un contexte de forte densité de population et de niveau de vie très hétérogène. Le diagnostic inital permet de distinguer :
Les personnes en grandes précarité (personnes sans abri, public dormant à l'hôtel ou en hébergement d'urgence), et personnes subissant potentiellement la précarité alimentaire.
Le CREDOC et l'ANSA propose ainsi une méthode pour estimer le risque de précarité alimentaire en fonction :
Ainsi on retrouve des territoires potentiellement ou l'enjeu est particulièrement prégnant : couronne parisienne (Sud et Nord Est), et territoire très ruraux (Est Seine-et-Marne). De nombreux éléments de précision sont apportés pour affiner le diagnostic, élément central afin de caractériser le besoin des personnes vicitmes de précarité alimentaire.
Les différences instances intervenants au niveau réginoal et départemental ont été rappelé. La coordination des différentes structures évoluent notamment depuis la crise du COVID, la multiplication des actions et la volonté d'agir sur le sujet.