Le modèle de production industrielle de la viande de boucherie, fondé sur l’augmentation continuelle de la productivité et la concentration des outils d’abattage, atteint aujourd’hui certaines limites économiques, sociales et sociétales : baisse de la demande en lien avec les enjeux de santé publique et d’environnement, problèmes de santé au travail, précarisation des emplois, fragilisation des territoires ruraux...
En parallèle, et pour répondre à une demande croissante de produits locaux et / ou de qualité, de nouveaux circuits voient le jour, qui associent éleveurs, abattoirs et leurs clients : les circuits de proximité. Ces circuits, qui mobilisent généralement plus d’un intermédiaire en raison de la spécificité des outils employés et de la technicité associée à l’abattage et à la transformation des ongulés-bovins, porcins, ovins, caprins- répondent à trois critères :
Les circuits de proximité développent un modèle de performance reposant sur une proposition de valeurs, dans les dimensions économique, sociale, territoriale et agro-écologique, plutôt que sur l’augmentation des volumes de production.
Ces projets sont généralement conçus avec l’objectif d’une meilleure valorisation du travail de chacun, que ce soit par la qualité des produits proposés, l’établissement d’une relation de confiance avec les consommateurs, la préservation d’un territoire - tant en termes d’environnement que de lien social ou d’emploi - ou encore le bien-être animal, etc.....
Plus d'information sur le site du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation
Dossier à compléter et à renvoyer à alim-innov@anact.fr
avant le 29 juin 2018 - 12h
Anact, l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail et Atemis est un laboratoire d’intervention et de recherche