Dans le cadre du Joli mois de l’Europe, de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, et de l’année européenne de la jeunesse, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) a créé une exposition intitulée « Histoires d’Europe » sur les projets cofinancés par les fonds européens en France.
Un projet rural normand du Groupe d’action Locale (GAL) du Pays de Bray a été sélectionnée pour cette exposition : « Les Jeunes, l’Abbé Pierre et le Street Art ». Ce projet a été cofinancé par le Fond Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) dans le cadre du programme LEADER (Liaison Entre Action de Développement de l'Economie Rurale), dont la Région Normandie est autorité de gestion.
Ce projet a été réalisé en 2017 à Esteville (Seine Maritime) au centre Abbé Pierre pour les 10 ans de l’anniversaire de la mort de ce dernier. Ce lieu est un espace de ressourcement, de sensibilisation et d’espérance, accueillant des expositions et des animations. Cet espace transmet l’énergie de l’Abbé Pierre et permet de poursuivre son combat.
« Les Jeunes, l’Abbé Pierre et le Street Art » a laissé la part belle à huit artistes de « Street Art », à parité des hommes et des femmes. Ces artistes ont pu exprimer leur art, sur un grand container et quatre grands panneaux extérieurs, etc. Une œuvre collaborative a été créée avec la participation de jeunes qui ont pu travailler aux côtés des artistes.
Les œuvres crées sont inspirées de la vie et du message de l’Abbé Pierre, ainsi que des actions menées par Emmaüs, avec comme mots-clefs « Rebondir » et « S’en sortir ». Le but est de communiquer un message d’espérance en démontrant que la pauvreté n’est pas une fatalité. L’installation artistique en plein air, dans cet espace, a été prévue pour être durable avec une la scénographie adaptée pour renforcer l’attraction touristique.
Le centre Abbé Pierre accueille plusieurs centaines de scolaires chaque année et leur propose depuis 2017 des actions de médiation culturelle axées sur le street art. En effet, l’objectif de cet art urbain est de toucher des publics plus éloignés de la culture en utilisant des codes qui leur sont plus accessibles. En outre, le projet de médiation y est pluridisciplinaire en incluant également des notions d’Histoire, de la formation civique et de l’éducation artistique et muséographique.
Une belle « Histoire d’Europe » en Pays de Bray !