Développement rural et économie circulaire

Le Réseau Rural Grand Est organise, en collaboration avec la Direction Énergies Climat et Économie circulaire de la Région Grand Est, un séminaire « Économie circulaire et développement rural : comment concilier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux dans les stratégies locales ? » le 3 mai, à l’Hôtel de Région de Châlons-en-Champagne. Y sont les bienvenues toutes les structures intéressées par la thématique, qu’elles soient expertes ou néophytes : collectivités, universités, Groupes d’Action Locale, agences de développement, chambres consulaires, chambres de commerce et d’industrie…

Mais avant cela, le point sur ce qu’est (et n’est pas !) l’économie circulaire…

L’économie circulaire s’oppose par définition à l’économie linéaire

Selon la définition de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), l’économie circulaire est un « système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services) vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement. Elle doit viser à diminuer drastiquement le gaspillage des ressources […] afin de découpler la consommation des ressources de la croissance du PIB tout en assurant la baisse des impacts environnementaux ».

L’ADEME a décliné l’économie circulaire en sept piliers intrinsèques, répartis en trois domaines d’action.

Source : ADEME

Les sept piliers de l’économie circulaire

L’extraction/exploitation et les achats durables interviennent en amont de la production d’un service ou d’un bien. Ce pilier concerne particulièrement l’exploitation agricole et forestière et celle des matières énergétiques et minérales, qui doivent être les plus sobres possible.

L’écoconception est soumise à un cahier des charges et doit chercher à prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’un bien, d’un service, d’un procédé en en minimisant l’impact environnemental.

L’écologie industrielle et territoriale (EIT) est une démarche organisationnelle des acteurs économiques d’un même territoire permettant la mutualisation des ressources.

L’économie de la fonctionnalité est centrée sur l’usage du produit et non sur sa possession. L’autopartage en est un exemple : d’après une étude réalisée en 2016 à la demande de l’ADEME, une voiture en libre-service remplace 10 voitures individuelles.

La consommation responsable consiste pour le consommateur à s’interroger sur toutes les conséquences de son acte d’achat.

L’allongement de la durée d’usage est le fait d’avoir recours à la réparation, au don, au marché de l’occasion, permettant le réemploi d’un produit.

Le recyclage correspond à la transformation des déchets en matières réutilisables.

Le réseau CollECtif

CollECtif est un réseau des acteurs du Grand Est se préoccupant de l’économie circulaire auprès des entreprises. Ces structures travaillent à promouvoir l’économie circulaire. Tout à chacun peut devenir membre du réseau.

Source : CollECtif

Pour tout connaître de l'économie circulaire et comment elle peut jouer un rôle dans le développement rural, inscrivez-vous au séminaire du 3 mai (d'ici le 15 avril) !